Battle for conviction
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Battle for conviction

Vous arrivez dans une ville où le mal règne. Nul ne sais réellement comment elle tient, vous si. Choisissez votre faction dans cette guerre et vivez comme bon vous sembles.
 
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 Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ]

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3 participants
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Aqua Lidse Rocherodel

Aqua Lidse Rocherodel


Messages : 9
Date d'inscription : 20/06/2011
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Localisation : Sous une tonne de doudoux...? ❖

Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ] Empty
MessageSujet: Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ]   Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ] I_icon_minitimeLun 20 Juin - 21:26

Les apparences sont...
Trompeuses...

    ✦ Nom: Rocherodel Galiaro. Cependant, officiellement, je ne porte que le nom de mon père c'est à dire Rocherodel.

    ✦ Prénom: Je me nomme Aqua Lidse. Il m'arrivera pourtant souvent de ne vous en dire qu'un des deux... Généralement c'est Lidse.

    ✦ Classe: Rebelle.

    ✦ Âge: 16 ans.

    ✦ Pouvoir: L'élément de l'eau.

    Description physique: Je... Heu...Hum... Je ne sais pas comment me décrire. Et puis votre regard poser sur moi me gêne, tournez la tête et je réponds à cette question. Voilà, je vous remercie. Tout d'abord, je suis une fille aux cheveux blonds et longs. Très longs même. Car, s'il ne sont pas attachés, mes cheveux soyeux et agréable au toucher atteignent presque mes chevilles. C'est pour cette raison que je les attache toujours en deux couettes ou autre coiffures qui les maintiennent en hauteur. Votre question est gênante... Ai-je déjà marcher sur mes cheveux. Et bien, malheureusement et honteusement, oui. Cela m'est déjà arrivé et cela m'arrive encore très souvent lorsque je me réveille. Ce n'est donc pas rare. Ne riez pas je vous prie, je me sens honteuse... Poursuivons ? Et bien, j'ai des yeux bleus. Oui, bleus, de la couleur de l'océan. Mais ceux-ci sont parfois cachés par les mèches de cheveux cachant mon front. Ceci n'est pas volontaire, mes cheveux sont juste ainsi. J'aurais beau les brosser et brosser pour qu'ils ne se mettent pas devant mes yeux, ils reviendront toujours en place. Cela en devient désespérant, je vous l'accorde. Mon...Mon... Mais êtes-vous fou ?! Partez avant que mes larmes ne vous rendent coupable de vos paroles déplacées !

    Mon quoi demandez-vous ? Et bien, ne vous souvenez-vous pas de votre question ? Vous parliez de mon sourire... C'est que, je ne sais pas vraiment comment le dire... Mes lèvres sont chastes de toutes embrassades. Je ne plaisante pas. Je n'ai jamais embrassé personne. Et, de toutes manières, je ne souris que lorsque l'on me parle de sucreries ou de peluches. Vous ne verrez donc peut-être pas souvent mon sourire que certains disent d'ange mais que je dis honteux. En effet, je possède de fines lèvres qui attirent souvent les garçons alors que je n'ai rien demandé. Malgré le fait que je mange perpétuellement des sucreries, mes dents sont parfaitement blanches et mon sourire se montre quelques fois. Mon visage en général ? Maintenant ? Non, non. On avait dit que l'on parler d'autre chose avant ! Donc, je vais parler de...moi...? Cela c'est certain mais de quoi chez moi qui puisse être positif.. Ha, trouver. Mes joues, oui, mes petites joues à la peau lisse et presque toujours rosies d'un rougissement instinctif. Ne vous moquez pas, je n'y suis pour rien si vous me gênez...

    Maintenant nous pouvons parler de mon visage en général. Et bien, mon visage possède des traits d'enfant mais bien féminin et ma peau est blanche, très blanche, ce qui peut me donner un air maladif. Je n'en reste pas moins en pleine santé. Enfin presque. Je n'ai pas de maladie à vrai dire. Je suis juste de faible constitution. Je ne cours jamais, je marche lentement et tranquillement, je ne porte quasiment rien. Pour faire un regroupement de tous cela, j'évite tout effort physique trop poussé comme faire du sport. Mon... Mon... Je suppose que je suis obligé de passer par-là... Et bien, je dois me lancer et parler de ce corps qui me déçoit tant. Si je suis enfantine, ce n'est pas dû à mon propre caractère mais à mon physique. Verriez-vous une demoiselle de seize ans ne paraissant n'en avoir de treize ou quatorze parler comme une adulte mature et construite. De ce fait, je reste tout le temps vêtu comme une enfant, mais nous y reviendrons un peu après. Pour en revenir à mon corps. Je ne possède aucune poitrine. Il ne faut pas aller chercher plus loin, je suis une " planche à pain " comme me critique les autres gens. Du moins, je possède quelques formes mais uniquement naissantes et je doute qu'elles ne se développent un jour.

    Pour le reste, mes épaules et mes jambes sont fines, frêles et je tomberais si l'on venait à me pousser rien qu'un peu. Sinon, nous pouvons parler de mon style vestimentaire. Nous n'allons pas non plus y passer trois heures. Mes vêtements sont de couleurs vives, chatoyantes et remarquables même de très loin. Dans mes cheveux il y a toujours des babioles de différentes formes et de différentes couleurs, un peu comme pour mes vêtements. Rubans, frou-frou, motif impressionnant, je m'habille comme une enfant. Je pourrais très bien un jour mettre un sweet à capuche oreilles de lapine, cela ne me gênerait pas. J'attire toujours l'attention dans la rue mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Des gens me regardent même tellement qu'ils se cognent les uns les autres. C'est marrant tout de même. Enfin, peut importe la manière d'ont je suis vêtue, j'emporte toujours mon doudou avec moi. Léonie est mon doudou favori, mon porte-bonheur, mon confident. En somme, je ne le quitte jamais. Léonie est une peluche ourson noir au ventre et au museau blanc. Sur ses pattes, ses mains et le haut de sa tête se trouve des motifs coeurs mi rouge mi rose. Léonie représente à lui seul toute ma passion pour les choses mignonnes que je porte chaque jour.


    Description mentale: Ma façon de voir les choses ? Et bien je ne vais pas dire que tout le monde il est beau et que tout le monde il est gentil mais... Si, d'accord, je l'avoue, je pense souvent comme cela. Mais il y a aussi beaucoup de gens que je n'approcherais jamais car ils me font peur. Peur comme j'ai affreusement peur du noir. Là non plus, ne rigolez pas, ce n'est pas gentil de votre part ! Oui, j'ai peur du noir, mais ce n'est pas ma faute. Et, dans le style des peurs stupides se trouve aussi la peur qu'on les adultes de la vérité, de la réalité ! Alors, ma peur à moi, elle n'est pas si stupide que cela. Oui, j'ai peur de tout le monde mais les admirent à distance, voudrais être comme eux et me faire une place, mais je n'y arriverais jamais. C'est ce que je me dis. Je suis timide, je m'évanouie au moindre compliment, je parle à mon doudou... Je suis une enfant qui a grandi trop vite comme dirait d'autres. Cependant, je sais aller vers les autres et parfois même leur sourire. Certes, cela est difficile et éprouvant pour moi car je suis quasiment associable mais la vie ne me changera pas. Léonie me dit souvent que je suis bien que je suis, que je n'ai pas à changer pour m'aimer. Lorsque je reste avec quelqu'un et que j'en suis toujours proche, ce n'est pas parce que j'en suis amoureuse, loin de là. De toutes façons, et stupidement, encore une fois, j'ai peur des hommes...

    Oui, j'ai peur des hommes. Non pas de la race humaine mais des hommes, les êtres de sexe opposé au mien. J'ai peur de leur capacité à être sévère, de leur force a pouvoir briser mes os en quelques secondes, de leur brutalité à me frapper si je fais un faux pas. Je ne peux pas approcher des hommes sans me mettre à pleurer et à trembler. C'est totalement stupide, mais je suis ainsi encore une fois et me changer serait difficile. J'ai des tonnes et des tonnes de peurs. J'ai peur de l'orage, des poissons, des photos de familles, des lieux trop étroits et des grandes foules de gens mais la peur des hommes est, chez moi, la plus grande et la plus incontrôlable. Heureusement et contrairement à beaucoup de filles, je n'ai pas peur des araignées. C'est un point positif, non ? Je suis inofensive comme disent beaucoup de personnes. Je ne réagis pas toujours quand l'on me parle car je réfléchis souvent. A des choses profondes et auxquelles je ne trouve généralement pas de réponse. Je réfléchis sur l'être Humain, sur sa nature, sur son apparition. Je pourrais aussi cependant réfléchir à qui est arrivé en premier de la poule ou de l'oeuf, mais cela serait alors une perte de temps.

    Je ne suis cependant pas qu'enfantine et populairement parlant connu pour mes services de thés remarquables. Je peux être redoutable. Lorsque l'on me retire Léonie ou que l'on me met en danger, je deviens incontrôlable et dangereuse. Ne maîtrisant pas vraiment mon pouvoir, malgré le temps, il peut s'acharner et augmente de force du fait de ma colère. Je n'hésiterais pas à faire couler le sang et les larmes s'il venait à m'arriver quelque chose qui me mettraient en danger. Les gens n'ont pas de pitié, pas d'honneur, pas de peine et pourtant ils tuent des personnes qui pourraient avoir des familles. Je ne peux donc pas laisser faire cela. Je possède un don, mais je le garde pour moi. En revanche, les gens qui me mettraient en danger en compagnie d'autres personnes ne finiront pas l'heure. Je ne contrôle quasiment rien, mon pouvoir peut donc être fort comme minable et méprisable. Je n'attaquerais personne car normalement je suis contre la violence et l'utilisation de mes pouvoirs, mais il ne faut pas jouer avec l'eau.


    Histoire:

    Je ne me souviens plus... Je ne me souviens pas... J'ai beau faire mon possible pour m'en souvenir, cela ne me revient pas. J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important. Quelque chose que je ne devais pas oublier. Mais, tout me semble si noir et vide. Le monde aux couleurs si chatoyantes semble être devenu...Si sombre... Dans ma peine et ma solitude, je ne veux que toi. Que tu restes auprès de moi pour toujours et m'apporte la lumière qui a fuit mon coeur. Ma vie semble avoir chaviré avant de faire naufrage si loin de paisible ermitage. Tout ce temps où mes yeux n'ont pas pu quitter les tiens, n'a su que me faire m'éveiller sur le fait que j'ai oublié quelque chose.

    Oui, le monde que je vois ne semble plus être le mien. Il est tellement différent, tellement effrayant que je ne sais plus à qui je dois parler pour me souvenir. Ma mémoire semble avoir voulu m'épargner une souffrance et a ainsi effacée quelque chose qui m'a fait changer. Quelque chose qui m'a fait devenir ce que je suis maintenant. Quelque chose qui expliquerait probablement mes peurs... Malheureusement, je l'ai oublié, cette chose. Et je ne sais pas si je vais la retrouver. Mon coeur tangue désormais comme un bateau prit dans une tempête sans que je puisse lancer une bouée à la mer. Ce que mes yeux ont vu, ce que mes oreilles ont entendu, ce que mes mains ont touchés et frôler, je peux vous le raconter. Tout, sauf cette chose qui semble avoir disparu...

    Il fait froid ici, dans cette chambre qui est la mienne, il fait très froid. N'y a t-il personne qui puisse venir me tenir la main ? Papa, maman, pourquoi n'êtes-vous jamais là...? Ai-je fais une erreur ? N'ai-je pas était sage ? Pourquoi êtes vous ainsi avec moi. Je ne veux rien d'autre que votre amour, je suis votre enfant après tout. Alors pourquoi ne me regardez-vous pas ? Pourquoi tournez-vous vos regards ? Je n'ai rien fais ! Je suis comme vous... Alors pourquoi n'êtes-vous pas francs entre vous ? Naître dans votre famille n'est pas un cadeau. Naître dans votre famille qui se ment perpétuellement, qui se cachent des secrets importants, qui n'aiment personne de l'extérieur.

    Je vous aime, c'est vrai, mais pourquoi ne changez-vous pas ne serait-ce qu'un peu ? Tant de questions se posent dans ma tête, je ne sais plus quoi faire ni dire. Vous parlez, vous parlez, vous parlez... Vous n'avez de cesse de parler ! Et vous dites, la plupart du temps, des choses sans intérêts ni logique. Cela en devient affligeant. Je ne peux pas vous dire tout cela à voix haute, ne sachez que je le pense fortement. Que les humains soient maudits, à ne pas vouloir penser qu'ils peuvent s'entendre avec des personnes différentes d'eux. Vous êtes pareils... Ne changez pas si cela vous amuse, mais moi, je vous fausserais compagnie à la première occasion venue. Rester avec vous et devoir demeurer enfermée, inconnue de tous... Je n'aurais pas dû naître si c'est pour souffrir autant. Il est bientôt l'heure de votre retour, et cette fois, je le promets, je poserais mes questions auxquelles vous ne me donnerez que des réponses, pas d'excuses.

    Ho non, la porte. Je venais de l'entendre s'ouvrir. Je ne devais pas bouger, je devais rester dans ce coin. De toutes manières, je ne savais pas ce qu'il y a dans cette pièce et je ferais mieux d'éviter de me cogner si c'est pour finir par être blessé et ne plus avoir leur attention. Assise dans mon coin dans cette pièce sans lumière, je fermais les yeux et prenais une grande bouffée d'air. Pas la peine de paniquer, ils n'allaient pas tarder. La porte de ma pièce s'ouvrit et une lumière entra en même temps que mes parents. Que devais-je faire ?! Et s'ils partaient déjà ?! Mon coeur accéléra, ratant des battements et je senti une main se poser sur ma tête alors que je faisais face au mur.

    Qui pouvait avoir un geste aussi doux à mon égard ? La main glissait de haut en bas en une caresse douce et apaisante et je me tournais alors, remarquant un regard généreux chez mon père. Nos regards se croisaient et je reculais donc, inquiète. A cet instant, mon dos se plaqua contre le mur et je fus incapable et me lever pour partir en courant. Je n'étais pas sorti de cette pièce depuis presque une semaine et mes sorties avaient été avant cela très rare. J'avais, une fois, entendu mes parents parler d'un pouvoir qui serait mieux, de quelque chose de fort que je ne pourrais peut-être pas contrôler. Avait t-il peur ? Etait-il ainsi avec moi par méfiance...?

    Il me fixait avec son regard toujours aussi doux et ma crainte s'envola. Avait t-il commencer à m'aimer comme la fille que j'étais, comme son enfant. Je ne savais pas. Mais il n'était pas important que je le sache. Je m'avançais et enrouler mes bras autour de sa jambe gauche en pleurant. Quel était ce sentiment que je ressentais...? Etait-il normal ? Oui, ce sentiment était de la joie. Mais pourquoi pleurais-je alors ? Cela n'avait pas de sens à mes yeux. Je ne comprenais plus mes propres sentiments mais cela m'étais égale. Du moment que papa était avec moi, du moment qu'il me souriait, je savais que tout aller bien aller. Il se baissa, me faisant me décrocher de sa jambe et me prise dans ses bras.

    Tout était fini... Je le voyais bien, aux larmes qui coulaient le long de ses joues et au sanglots qu'il avait. Derrière lui, dans la pièce lumineuse, je ne voyais rien. Où était maman ? Que faisait-elle ? Mes yeux s'ouvrirent un peu plus et des larmes en coulèrent. Maintenant que mes yeux avaient de nouveau prit l'habitude de la lumière, je pouvais voir. Son corps étalé au sol et déchiqueté de toutes parts, du sang partout... Que s'était-il passer...? Ce spectacle n'était pas pour l'enfant six que j'étais alors. Pourtant, je le voyais clairement. Elle ne bougeait plus et moi je n'osais plus faire le moindre geste. Elle avait dû souffrir... Je tremblais comme une feuille et mon père me poussa de nouveau contre le mur, les mains fermement serrées sur ma gorge. J'hurlais de toutes mes forces en me débattant, lui donnant des coups de pieds et tentant de faire se retirer ses mains de ma gorge avec mes mains. J'allais mourir...? Déjà...?

    Ses mains se serraient de plus en plus sur mon cou et j'avais de plus en plus de mal à respirer. Ma bouche s'ouvrit en grand pour chercher de l'air alors que mes jambes bougeaient, comme mes mains, dans tous les sens pour repousser mon père. Il dit alors que tout était de ma faute et resserra ses mains. Ma vision devint floue et il me lâcha afin alors que je m'écroulais au sol sur le côté, les mains plaquées sur la gorge. Douleur... Mon coeur avait plus mal encore que mon corps. Il se leva et parti sans même fermer la porte. Des flammes...? C'était si joli, les flammes qui dansaient sous mes yeux. Je rampais vers ma mère pour m'allonger au-dessus d'elle, mes vêtements se tâchant de son sang.

    Serrer dans ma main, la patte de mon ourson. Je restais avec eux... Quoiqu'il arrive... Elle m'avait fait souffrir, elle avait été cruelle avec moi mais elle restait ma mère. Je ne sentais pas sa peau lisse. Sa peau était ouverte de quasiment partout et le sol froid devait être inconfortable pour elle. Mes longs cheveux se mêlaient à sa flaque de sang et se colorés presque. Bientôt, les flammes alertèrent et nos voisins appelèrent les pompiers. Lorsqu'ils entrèrent dans la maison la seule qu'ils virent fut une petite et son ourson en peluche au milieu des flammes qui protégeait une personne morte et baignant dans son sang.

    Je me sentais soulever. Quelqu'un me portait. Il ne faisait plus chaud.. Puis ont m'allongea sur quelque chose de froid et une couverture étrange se posa sur moi. Je m'enroulais dans la couverture jusqu'à ce que l'on ai plus vu mon visage et stoppait avec difficulté mes pleurs. Un pompier s'approcha de moi et souleva légèrement la couverture pour me sourire afin de me rassurer. J'hurlais pour qu'il s'éloigne et c'est ce qu'il fit, il eu un mouvement de recul. Il ne voulait que me rassurer mais, il pouvait aussi bien vouloir m'étrangler comme mon père. Après tout, c'était de ma faute. Où était maman, où était mon ourson, où étais-je ? Mon cerveau marchait très vite, se posant bien trop de questions à la fois.

    Ma longue robe blanche était encore tâchée du sang de maman... N'y avait-il personne dans ce monde qui pouvait m'aider...? Le pompier céda sa place à une infirmière contre laquelle je me blottis pour me remettre à pleurer. L'ambulance démarra et l'infirmière me serra doucement contre elle pour me rassurer. Lorsque mes cheveux dégagèrent mon cou, elle écarquilla les yeux. Elle devait bien se demander comment cela avait pu m'arriver... Ce n'était pas commun : Une enfant toute petite au cou presque violet, une femme à la peau déchiquetée et tout cela dans une maison en feu. Je réclamais mon ourson et l'infirmière tenta de me rassurer en disant qu'il se faisait soigner. Je les voyais bien, ses larmes qui tombaient. Ou du moins, je les sentaient car elles tombaient sur ma tête, mouillant ainsi mes cheveux.

    L'ambulance s'arrêta après quelques instants de route et l'on m'en fit descendre. L'infirmière me prit la main et marcha calmement vers l'ambulance d'à côté où je récupérais Léonie, mon ourson. Cette femme était si gentille, je ne voulais plus la quitter. Pourtant, on m'arracha à elle. Du moins, sur le coup je le pris ainsi. Car elle devait retourner travailler. Je m'étais pas gravement blessé, ont m'installa simplement dans une chambre. Une chambre lumineuse avec un lit pliant et une fenêtre vers l'extérieur. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire ici...

    La nuit tombait dehors et je restais assise sur mon lit, Léonie serrer contre moi sans dire le moindre mot. On toqua à ma porte et je sursautais, glissait et tomber au sol. La porte s'ouvrit ensuite et des enfants de mon âge vinrent vers moi, me prenant les mains et me regardant gentiment. Ils n'avaient pas peur ...? Après tout, j'étais encore couverte de sang. Oui, on ne m'avait pas apporté de vêtements pour me changer, j'attendais l'infirmière qui me les apporteraient. Les enfants me regardaient doucement et certains vinrent se coller à moi pour me câliner. Je bougeais sans dire mot, tentant de les faire mes lâcher. Il n'y avait pas que des filles et j'étais donc terrifier. L'infirmière avec mes vêtements propres entra dans la pièce et fit partir tous les autres, m'approchant avec délicatesse pour me changer.

    Lorsqu'elle eu finit de m'habiller, elle posa sa main sur ma tête et se mit à mon niveau, me souriant gentiment. Pourquoi était t-elle aussi gentille avec moi...? Lorsqu'elle parlait, elle parlait doucement comme pour ne pas me briser. Mes jambes tremblaient encore du fait des enfants qui étaient venus sans la moindre gêne. Elle colla son front au mien en me redisant encore une fois que tout allait bien se passer. Je devais dormir... Mais le visage de mon père et la sensation de ses mains sur mon cou étaient toujours là à chaque fois que je fermais les yeux. L'infirmière me glissa dans mon lit et me borda, s'allongeant au-dessus de ma couverture près de moi. Mes mains ne quittaient plus les siennes et elle commença à me raconter une histoire.

    Une belle histoire de princesse qui, à la fin, vivrait en harmonie avec son prince charmant. On ne m'avait jamais raconter d'histoire pour m'aider à dormir, j'écoutais donc avec passion. L'histoire se poursuivait, encore encore et encore et je finissais par m'endormir, la fatigue gagnant sur la peur de mes cauchemars. Le lendemain, lorsque je me réveillais, elle n'était plus là. Je me redressais dans les draps et regardais tout autour de moi. J'étais toujours dans la même pièce... Sur la table de chevet près de moi, un petit morceau de papier. Je le saisis, les mains tremblantes et remarqua le mot laissé par l'infirmière probablement : Et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps...

    Sortant de mon lit, je m'habillais seule. L'on avait mis de nouvelles affaires dans l'armoire face à mon lit. Attachant mes cheveux avec un ruban, je pense à ma maman. Une autre infirmière que les deux que je connaissais arriva et me dit de m'habiller de mon plus beau vêtement. Elle attacha mes cheveux autrement, en un chignon et mit un bandage autour de mon cou sans vraiment le serrer pour ne pas réveiller mon traumatisme. En réalité, elle avait passer plusieurs minutes à me calmer pour pouvoir cacher les marques. Une belle robe blanche m'attendais. Je l'enfilais sans rien dire, me contentant de serrer encore mon ourson contre moi. L'infirmière prit ma main et me fis sortir de la pièce.

    Elle marchait rapidement dans les couloirs... Je tentais de la ralentir en marchant doucement et lentement par peur de ce qui m'attendait. Et si... Non ! Pas ça ! Je ne voulais pas... Si mon père était revenu me chercher, je me jetterais d'une fenêtre plutôt que de devoir le revoir encore. Lorsqu'elle s'arrêta, je me dis que je me trouvais bien loin de ma chambre. Dans une salle où se trouvait un bureau et trois chaises. Assis en face du bureau, sur les chaises, deux adultes., une femme et un homme. Lorsqu'ils me virent arriver, leurs visages semblèrent s'illuminer alors que moi je restais inexpressive. Qu'allait-il encore m'arriver...? Qui était ces gens qui me regardaient ?

    La femme se leva et me tendit les bras alors que je me cachais derrière l'infirmière. Cette dernière qui me dit que ses deux personnes seraient maintenant mes parents. Mes yeux s'écarquillèrent et pendant un fugace instant j'eus un sentiment de joie. Juste pendant un instant car, en tournant mon regard vers la gauche je fixais l'homme. Pourquoi ne pouvais-je pas avoir qu'une maman...? Ces gens paraissaient fortunés. La femme était vêtue d'une magnifique robe et était d'une grande beauté. De même pour l'homme qui était en aussi bien bel habit. Je m'avançais doucement sans lâcher Léonie et poser ma main libre sur la main de ma nouvelle maman. Elle me sourit tendrement et je souris de même.

    Lorsque tous les papiers furent signés, je me blottis contre ma maman. Dans l'incendie de la maison j'avais perdu toutes mes affaires, ne me restaient plus que Léonie. Les employés n'eurent donc pas à faire ma valise. Je passais encore quelques heures dans ma chambre mais plus seule, ma maman était là, elle me parlait et me posait quelques questions. Quand je lui répondais de ma voix hésitante et faible, elle souriait et me disait que je n'avais pas à m'en faire, que je serais heureuse avec elle et son mari et que j'aurais la vie que je n'avais pas eu jusque là. Qui lui avait raconté ...? Je m'intriguais et lui posait donc la question qui me trottait dans la tête. Cette question sur ma nature. Sur le fait qu'elle sâches ou pas pour mon espèce. Elle sourit encore et me prit dans ses bras, me serrant doucement contre elle. Elle savait... Ou alors, elle n'avait pas changé d'avis sur moi, même après cela. Maman...

    Enfin, je montais dans la voiture. Une longue et noire limousine où j'aurais peut-être même eu la place de jouer à chat. Le conducteur m'ouvrit la porte et je rentrais donc dans la voiture en m'éloignant le plus possible de plus au passage, mettant mes mains sur mon cou comme protection. J'avais confiance en ma nouvelle maman au point de lui prêter Léonie qui ne bronchait pas. Je m'asseyais sur mon siège et attachais ma ceinture pour que la voiture démarre. Ma mère et mon père parlait pendant le trajet alors que moi j'avais récupéré Léonie. Je me sentais bien, étrangement bien. J'avais presque envie de parler avec eux, de m'ouvrir à eux pour leur montrer que j'étais heureuse. Prenant mon courage à deux mains, je leur souriais et demandais quand est-ce que l'on arriverait à la maison. Le fait de dire " à la maison " les fit sourire et ils me répondirent que nous n'allions plus tarder.

    Je me demandais quelle espèce de maison ils avaient. Une petite maison ou une grande maison ...? J'avais toujours les bandages blancs autour du cou mais ils ne me gênaient pas beaucoup, heureusement. Car devoir les retirer devant mes parents m'aurait fait étrange. Ma mère et mon père tournèrent leurs doux regards vers moi pour me parler. Ils dirent qu'ils ne voulaient pas que je change de prénom et de nom mais qu'ils voulaient que je porte leur nom. D'Aqua Rocherodel, je passais à Aqua Lidse Rocherodel Galiaro. J'avais donc maintenant deux prénoms et deux noms mais cela ne me déplaisait pas et je continuais à sourire timidement. Ils avaient probablement utilisé leur argent pour pouvoir m'adopter immédiatement. En y pensant, je ne savais pas qui ils étaient, je ne connaissais pas leurs prénoms. Feu ma maman se nommer Adelie et mon père Kakeru. Mais eux..? De toutes façons, je n'avais pas a le leur demander, il me suffisait de les nommer papa et maman. Enfin, la voiture s'arrêta et le conducteur vint ouvrir ma porte encore une fois.

    Apparement, les portes s'ouvriraient sans moi tout le temps. Je glissais mes jambes puis ma tête hors du véhicule et prenais une grande bouffée d'air si pure. Mais yeux s'ouvrirent sur un grand manoir entouré de jardin et de fontaines. Maman me prit la main en laissant l'autre tenir la patte de Léonie et se mise à marcher doucement pour que je la suive. C'était tellement grand, tellement beau, tellement réel.. Je n'en revenais pas... J'en vints à demander à maman si cette maison serait celle où je vivrais désormais. Elle hocha la tête de haut en bas en souriant toujours et s'approcha d'une fontaine pour s'asseoir sur son bord. J'en fis de même et posait Léonie à côté de moi pour pouvoir toucher l'eau du bout des doigts. Elle était si claire et ses remouds étaient si souples.

    Je levais la tête vers maman, un grand et nouveau sourire aux lèvres qu'elle me rendit vite. Son mari, mon nouveau papa s'approcha de la fontaine et regarda l'eau puis me regarda. Je rougis automatiquement et me levais du bord de la fontaine, attrapais Léonie et courais jusqu'à la porte du manoir. Maman vint m'ouvrir et je pû rentrer dans le manoir. Des escaliers de deux côtés de la porte vers le jardin... Je courais tout droit en riant vers le jardin et m'y cacher. Maman qui avait comprit ce que je voulais faire vint jouer avec moi à chat jusqu'à ce que je sois si fatiguer qu'il faille qu'elle me porte jusqu'à sa chambre pour m'y laisser dormir.

    Des années plus tard, à l'occasion de mes douze ans, une fête fut organisée dans une grande salle où les lustres de cristaux brillaient et où les tables étaient couvertes d'argenterie. Je riais dans ma chambre en essayant mes robes pour mon anniversaire. Je ne parvenais pas à choisir celle qui m'irais le mieux. Posées sur mon lit à baldaquins, mes robes attendaient. J'en attrapais une, longue à traîne et de couleurs blanche et rose. Je mettrais celle-là pendant le début de la soirée et une autre pour les danses. Des enfants de mon âge seraient présents à ce que m'avait dit papa, je devais donc prévoir de quoi pouvoir danser. Trouver ! Une robe courte bleue et blanche à volants et frou-frous.

    Je mettais ma première robe et appuyait sur la petite sonnette sur le mur à côté de mon lit. Une servante monta aussitôt dans ma chambre et je lui donnais la robe en lui disant de l'emmener à la salle où les autres m'attendaient. Je sortais de ma chambre et marchais lentement pour rejoindre la salle où allait se dérouler mon anniversaire. Chaque année depuis mon adoption c'était la même chose. Je dansais, je mangeais, je dansais, je parlais, je dansais... Il n'y avait rien de vraiment passionnant. Ce qui me gênait plus que tout c'était les garçons présents à ma fête... De ce fait, j'évitais toutes les danses inutiles. Mais, il fallait bien l'avouer, mes anniversaires étaient toujours parfaitement réussit et je m'y amusais parfois beaucoup avec maman et papa.

    Je rentrais donc dans la salle où tous m'attendais et marchais toujours aussi calmement, les cheveux attachés en chignon, pour rejoindre les invités près de la piste de danse. Tout le monde parlait, tous souriaient et maman et papa en semblaient heureux. Je m'enfuyais en secret pour rejoindre la ville où je me cachais. Après des heures et des heures de marches, je parvenais enfin à mon ancienne maison qui gardait encore les traces des flammes. Je me glissais à l'intérieur en faisant attention de ne pas marcher sur quelque chose de fragile et grimpais les escaliers avec attention. Une marche céda et je chutais. Attrapant un bout de bois solide, je me re-glisse sur le bord en m'aidant de l'autre main et regrimpe en vitesse en gardant tout de même ma méfiance de ces marches peu solides.

    A cet étage, ma chambre. Je n'avais jamais pu voir ce qu'il y avait à l'intérieur et je poussais donc la porte, passant obligatoirement par le lieu où gisait ma mère. Une pièce nue, sans le moindre meuble et sans la moindre fenêtre. L'on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un simple placard. Je me tournais pour rentrer à la maison quand un bruit de mouvement résonna à mes oreilles. J'eus à peine le temps de me tourner de nouveau qu'un homme me sautait dessus pour me tenir la gorge. Il disait des mots sans sens " Je te retrouve enfin, cette fois-ci je ne te louperais pas. "... Je ne comprenais pas... Papa...? J'osais enfin ouvrir les yeux que je croisais déjà son regard et que je me mise à hurler. Je n'avais pas eu une bonne idée de vouloir venir ici toute seule... L'une de ses mains lâcha ma gorge et un coup s'abattit, m'assommant.

    Mon esprit semblait s'être vidé... Je ne me souvenais plus de rien... Plus de rien concernant ce qui venait de m'arriver et ce qui était arrivé avant... J'ouvrais les yeux devant le manoir de mes parents, toujours habiller de ma robe d'anniversaire. Je ne pouvais cependant pas bouger, mon corps entier tremblait. Que venait-il de se passer...? J'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose... Maman et papa, alertés par un invité, vinrent me voir et firent partir tout le monde pour m'installer dans ma chambre. Ils eurent beau me demander ce qui c'était passer et surtout où j'étais passé, je leur répondais que je ne savais pas... Eux ne pouvait pas savoir quelque chose que j'avais oublié, et pour cela ils se dirent que ce n'était pas très important. Je venais d'oublier ce qu'aujourd'hui encore je cherche. Est-ce un objet, un être, un moment, une action ...? Je n'en savais rien et je n'en sais pas plus maintenant...

    Les années passèrent et maman et papa cherchaient toujours discrètement ce que j'avais pu oublier. Moi, j'étais rester la même mais ma peur des hommes avaient refait surface comme au début. Mon père avait la pire situation. Lorsqu'il m'approchait, je devenais hystérique et me griffais le visage en répétant sans cesse que c'était de ma faute. Moi-même, je ne savais pas d'où cela venait mais cela me faisait du bien de le dire. Lorsque j'eus seize ans, maman décida de m'envoyer dans une ville où elle avait déjà été plusieurs fois. Contrairement à mon papa, ma maman n'est pas totalement humaine et c'est peut-être pour cela qu'elle me comprend tant...De ce fait, je partais pour cette fameuse ville avec un plan donné par maman... Je partais à la recherche de mes souvenirs... Maman et papa me dirent avant de partir de ne revenir que quand j'aurais retrouver ce que je cherchais... Alors, maintenant, je pense que j'ai le temps... Je devais aussi apprendre à maîtriser mon pouvoir... Cela s'annonçait mal...


Dernière édition par Aqua Lidse Rocherodel le Ven 24 Juin - 16:23, édité 3 fois
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Daphnée

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MessageSujet: Re: Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ]   Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ] I_icon_minitimeLun 20 Juin - 21:39

Bienvenu ^^
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Alexiel Michaelis
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MessageSujet: Re: Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ]   Aqua Lidse Rocherodel ~ Allons au pays des merveilles ! ஜ [ En cours ] I_icon_minitimeLun 20 Juin - 23:49

Bonsoir et bienvenue a toi ! je te souhaite bien du courage pour la suite de ta fiche ! ^^
Si tu as des questons, n'hésite surtout pas.

édit : tu es valider o/
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